Si le Mont Saint-Jean porte ce nom, il le doit à la présence autrefois d’une chapelle qui se dressait sur la crête à 310 mètres d’altitude. Ce lieu de culte dépendait de l’ancien village de Saint-Martin démoli en raison de sa proximité des fortifications de Marsal.


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C’est sur cette hauteur que Louis XIV reçut les clés de Marsal, symbole de la victoire de la France sur la Lorraine en 1663. Jean de La Fontaine en fit même une poésie

Un ermite y fut enterré en 1669. En 1760, on reconstruisit l’ermitage et deux ans après, l’évêque de Metz permit au curé de Marsal, Weiss, de bénir la chapelle et d’y dire la messe. Ensuite, le bâtiment servit de vendengeoir. Il avait 10 mètres de long sur 5 de large.Il possédait quatre fenêtres plein cintre. Ce qui rendait l’ermitage de Saint-Jean remarquable, c’était un bas-relief gallo-romain en pierre qui était encastré dns le mur nord du bâtiment, à deux mètres du sol. On le prenait pour la représentation d’un chanoine de Salival.sculpture_moine


Antiquité mesurant 45 cm de haut sur 30 cm de large. On y voit un personnage aux cheveux plats, vêtu d’une robe, tenant un manuscrit de la main droite et ayant la gauche appuyée sur la poitrine. Ses pieds apparaissent au-dessous.
La partie inférieure de la pierre dépasse de 8 cm la partie supérieure.

puits

Cet endroit sera malheureusement laissé à l’abandon et seules, quelques pierres témoignent encore d’une présence passée.
 
A quelques dizaines de mètres de là, un puits sous voûte a résisté au temps. il devait vraisemblablement alimenter en eau les occupants des lieux.